C'est pâques et
comme tous les ans à cette période, le nouveau roman de l'auteur
Français le plus lu vient de sortir en Librairie.
Le 15è roman de
Guillaume Musso, « Un Appartement à Paris » a bénéficié
d'un premier tirage à 450 000 exemplaires, nul doute qu'il en faudra
un second pour un auteur qui a déjà vendu plus de 28 millions de
livres.
Synopsis :
Paris, un atelier
d'artiste caché au fond d'une allée verdoyante.
Madeline l'a loué
pour s'y reposer et s'isoler. A la suite d'une méprise, cette jeune
flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope
venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés
vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.
L'atelier a
appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa
passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l'assassinat de
son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant
derrière lui trois tableaux, aujourd'hui disparus. Fascinés par son
génie, intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard
décident d'unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées
extraordinaires.
Mais, pour percer le
véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs
propres démons dans une enquête tragique qui les changera à
jamais.
« Un
Appartement à Paris » est ce que j'aime appeler un roman
rapide et ça pour plusieurs raisons ; la première c'est qu'on
ne s’ennuie pas. Les personnages, malgré le fait qu'ils ne soient
pas vraiment (voire pas du tout) attachants, ont un véritable
charisme et c'est cela qui les rend intéressants.
La deuxième
raison, c'est que comme souvent chez Musso, le lecteur bénéficie
d'indications de temps précises et cette fois le récit se déroule
en 5 jours seulement, à la période de Noël. Pas de temps à
perdre, ça va vite.
La troisième est dernière raison c'est que
c'est un roman simple, agréable qui se lit donc rapidement.
Personnellement j'ai pris tout mon temps pour le lire pour pouvoir
l'apprécier au maximum.
« Un Appartement à Paris »
n'est pas le genre de thriller qui vous fait frissonner, c'est plutôt
une enquête avec en à cotés des réflexions sur l'art et la
créativité et sur la maternité et la paternité.
En tous cas, ce
n'est pas pour rien que Guillaume Musso s'est hissé en tête des
ventes dès la sortie de son nouveau roman.
Quelques citations :
« Dans
l'ascenseur, il se dit que Godard avait raison: "L'art est comme
un incendie, il naît de ce qu'il brûle." L'histoire funeste
des Lorenz était jalonnée de cadavres, de fantômes, de morts
vivants. De destins fauchés, brûlés, carbonisés par le feu de la
passion et de la création.
L'art est un incendie qui naît de
ceux qu'il brûle. »
« Mais
soudain, je me statufie. Dans la vitrine d'une galerie de sculpture,
je viens d’apercevoir mon reflet. Il m'arrête net. Une évidence:
je ne peux pas continuer ma vie ainsi. Ce n'est même pas que je vais
nulle part. C'est surtout que le seul endroit où je désire aller,
c'est "n'importe où hors du monde". »
« Pourtant,
Madeline n'était pas allée au bout du tunnel. Elle avait presque
touché du doigt la frontière. Celle qui ne se laisse franchir que
dans un seul sens. Mais quelque chose l'avait rappelée. L'intuition
que l'histoire de sa vie méritait peut-être un autre épilogue. »
« Ce qu'elle
avait raconté à Coutances n'était pas un mensonge. Traquer des
tueurs ruinait votre vie, mais pas pour les raisons que l'on avance
généralement.
Traquer des assassins vous dévaste, car cela vous fait prendre conscience que vous êtes un assassin vous aussi. Et que vous aimez ça. C'était cela qui était vraiment perturbant. "Celui qui combat les monstres doit prendre garde de devenir monstre lui même." La maxime nietzschéenne paraissait éculée. Pourtant son constat rebattu était juste. Tant que durait la traque, vous n'étiez pas très différent de celui que vous poursuiviez. Et cette conclusion donnait un goût amer à toutes les victoires. Même quand vous pensiez l'avoir vaincu, le mal restait en germe. En vous. Post coïtum triste. »
Traquer des assassins vous dévaste, car cela vous fait prendre conscience que vous êtes un assassin vous aussi. Et que vous aimez ça. C'était cela qui était vraiment perturbant. "Celui qui combat les monstres doit prendre garde de devenir monstre lui même." La maxime nietzschéenne paraissait éculée. Pourtant son constat rebattu était juste. Tant que durait la traque, vous n'étiez pas très différent de celui que vous poursuiviez. Et cette conclusion donnait un goût amer à toutes les victoires. Même quand vous pensiez l'avoir vaincu, le mal restait en germe. En vous. Post coïtum triste. »
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